Alors que le pays se réveille peu à peu de son état d’hibernation économique due à un virus que l’on ne présente plus, des secteurs entiers essuient aujourd’hui les plâtres. Si l’on se penche sur les créations d’entreprises c’est près d’un tiers en moins par rapport à janvier et lorsque l’on regarde le secteur de la restauration, on parle d’une perte annuelle de 40% selon Ouest-France.
Distanciation sociale oblige, c’est tout le rapport vendeur-acheteur qui doit être repensé, et parfois, une plaque de plexi glace n’est pas suffisante.
Si l’on prend du recul, ce n’est pas tant les produits qui ont changé (au grand dam des producteurs locaux et au plus grand plaisir des chaines de restauration rapide) mais avant tout leur mode de distribution.
Certains restaurants ayant maintenu les services de livraison « sans contact » à domicile de leurs plats, d’autres privilégiant un retrait sur place « sans contact», vous l’aurez compris, il est loin le temps des pieds sous la table au restaurant.
Si le secteur de l’hôtellerie a particulièrement souffert de la situation, un second problème lui était exposé, le même que pour les entreprises : comment proposer une offre alimentaire sans que les cantines et restaurants ne puissent être ouvert ?
S’il est certain que nous avons moins consommé durant le dernier mois, il est moins sûr que nous ayons moins mangé.
Et pour ce nouveau mal, il a fallu faire du neuf avec de l’ancien.
Tapi dans l’ombre d’une gare, d’une salle d’attente ou d’un hall d’accueil, parfois salvateur souvent invisible, le distributeur automatique allait tirer son épingle du jeu en s’adaptant mieux que jamais.
D’abord cantonné au traditionnel café ou à la barre chocolatée moyennant une pièce plus ou moins grosse, le distributeur automatique n’a pendant longtemps pas su se renouveler sans pour autant être délaissé et ce pour une raison : il est indispensable.
Pourtant une première mesure du gouvernement tendant à faire fermer toutes les salles de repos et de pause du pays a été un véritable poignard au cœur de cette économie
« On a beaucoup de clients qui sont encore fermés ou qui sont ouverts mais avec très peu de personnel ou encore qui ont condamné nos distributeurs automatiques, par crainte de rassemblements », déplorait Guillaume Poulain est dirigeant de la société Poulain Distribution au micro de France Bleu.
Mais comme chaque couleur a ses nuances, réduire le distributeur automatique à une machine à café est une bien grave (mais répandue) erreur.
Si les enfants des années 50 nous prédisaient les voitures volantes, nous savons aujourd’hui leur offrir mieux : les distributeurs de repas automatique et connectés. Désolé Marty MacFly ce sera pour plus tard.
Souvent cantonnés à du snacking, les distributeurs ne savaient jusqu’ici pas proposer de véritable solution pour de véritables repas que ce soit dans les hôtels, les entreprises, les universités et autre.
Du frigo était né le distributeur, du distributeur nait le frigo connecté. En termes de distanciation sociale, on fait difficilement mieux : deux modes de commande : le retrait après commande en ligne, et l’achat en mode libre-service.
Les consommateurs peuvent ainsi commander à l’avance leur pause snacking : un gain de temps pour les clients et une gestion optimisée du planning de production.
En mode libre-service, les clients disposent d’une borne interactive avec terminal de paiement bancaire intégré. Ils passent commande simplement avant déblocage du frigo.
Et parler d’innovation n’est pas volé, si les distributeurs de vos stations de métro ont admis le sans contact il y a seulement quelques semaines, ces frigos transportent une multitude de technologies innovantes et plus connues : des écrans tactiles, des scanners, des terminaux de paiement sans contact et des contrôles de température à la pointe de ce qui se fait actuellement pour que votre salade ou votre cassoulet artisanal ne finisse pas en gratin.
C’est Eric Chaix, dirigeant du groupe Digitiz et distributeur de ce type de frigo connecté qui en parle le mieux : « Nous travaillons avec des exploitants, durant le confinement nous avons été contacté par un nombre intéressant d’entreprises souhaitant exploiter notre matériel pour travailler avec des producteurs locaux ».
En effet des entreprises se proposent en véritables intermédiaires entre ces technologies et les traiteurs et agriculteurs locaux. Certaines de ces entreprises sont en cours de création comme ROOMIZ : « Roomiz va permettre aux exploitants locaux de vendre leurs produits préparés dans ces distributeurs au sein d’entreprises, de collectivités ou encore d’université. Nous mettons un point d’honneur à stimuler les circuits courts d’approvisionnement par des aliments bio, healthy tout en restant les plus respectueux de l’environnement possible, et avec la plus faible emprunte carbone » déclare Francois-Benoit Guerin, qui depuis 1 an et demi travaille sur ce projet, « Nous avons déjà noué des partenariats avec des entreprises telles que Alice au pays qui partagent nos valeurs et sont aussi sur cette volonté de produire localement et écologiquement ».
Finalement, des solutions existent, il suffit de savoir ou chercher.
En respectant les règles de distanciation évidemment.
Pour contacter la société Roomiz
François Benoit Guerin
+33 6 65 64 71 02
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L’agence RBMG de Lyon est composée en cette rentrée 2020 de 4 personnes, Tom, Benjamin, Benoit et Lucas. Afin de mener à bien les divers projets sur lesquels nous travaillons, nous avons su nous entourer d’un réseau de partenaires forts…